A Saint-Brieuc, Pentecôte rime depuis de nombreuses années avec fête, découverte, et exaltation. Du 25 au 27 mai 2012, le festival Art Rock relève de nouveau le défi de décloisonner les genres et faire fi des styles.
Un week-end où l’on peut solliciter ses cinq sens presque tous en même temps, où quelques pas suffisent à téléporter le spectateur du Far West à l’ère numérique, du théâtre à l’italienne au pavillon des arts multimédias.
La Ville s’agite, se redécouvre, foisonne de surprises artistiques, poétiques, émouvantes, surprenantes, ou tout à la fois.
L’édition 2012 du festival promet d’être exceptionnelle, avec deux grands spectacles en haut de l’affiche.
La légendaire compagnie Royal de Luxe, liée à Art Rock depuis de nombreuses années, nous fait l’honneur de choisir Saint-Brieuc pour présenter en première mondiale sa dernière création « Rue de la Chute », un western sensationnel.
Autre fidèle du festival, le fameux chorégraphe contemporain Philippe Decouflé propose « Panorama », une rétrospective époustouflante de son travail.
Un grand moment de danse en perspective, que viendra conforter Daniel Linehan, jeune danseur et chorégraphe contemporain très prometteur.
Théâtre, danse, et bien sûr musique. Les scènes du festival accueillent artistes incontournables ou en passe de le devenir. Charlie Winston, Thomas Dutronc dévoilent encore une facette cachée de leur charme infini, et Dionysos prouve qu’il a toujours autant de ressort.
Le public de la Grande Scène voyage dans le temps avec les chansons délicieusement rétro de Brigitte, le cabaret d’aujourd’hui de Moriarty, et la voix de Sharon Jones, qui, entourée des Dap-Kings, nous promet un retour dans les meilleures années de la soul américaine.
1995 donne la réplique à Orelsan dans un rap moderne et incisif tandis que les déferlantes sonores, visuelles et résolument futuristes de C2C, Puppetmastaz, Shaka Ponk et Étienne de Crécy électrisent le public.
Stephen Marley, Ibrahim Maalouf et Theophilus London défendent avec sincérité les couleurs du reggae, du jazz et du funk pour combler les festivaliers et les initiés.
De concerts gratuits l’après-midi en fins de soirées étourdissantes, le Forum de la Passerelle devient le témoin de belles promesses musicales. Surréaliste, tropical ou fantasmagorique : Breton, Spoek Mathambo et Ghostpoet donnent chacun leur propre définition du hip hop. Rover, Juveniles et Acapulco 44 confortent le talent foisonnant dont est doté la terre bretonne. L’Australienne Nadéah et le Colombien El Hijo de la Cumbia y répandent la chaleur insouciante de l’hémisphère sud.
Sans jamais perdre de vue son signe le plus particulier, le festival pluridisciplinaire multiplie les rendez-vous désormais immanquables. Art numérique, projection de films, rencontres littéraires, gastronomie Rock’n Toques, concerts des musiciens du Métro... promettent leur lot de surprises improbables et enchanteresses grâce auxquelles ces trois jours sont, chaque année, à marquer inévitablement d’une croix blanche dans le calendrier breton.
Art Rock 2012 promet de ne pas déroger à la règle.
[2012-03-14] Source : Art Rock Antoine]